Tout à fait d’accord avec toi Laurent, il faudrait effectivement un peu de sang neuf dans cette fédé et un bon rappel des règles du fonctionnement associatif, le comité directeur a un rôle à jouer, le joue-t-il encore ? je n’en suis pas persuadé. Vu de l’extérieur à la...
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ULM : pour la sauvegarde de nos fondamentaux !

Bonjour,

le 20 octobre avait lieu une réunion sur l’aérodrome du Petit Bois Landry pour échanger sur le problème de la dérive de l’ulm; en voici le compte rendu.

La première partie a été filmée, pas la deuxième compte tenu de problèmes de carte SD.   https://youtu.be/xNMo-i2GInM

 

 

ULM : pour la sauvegarde de nos fondamentaux

 

Préambule

Des différents retours que nous commençons à avoir, vu du côté fédéral, il semblerait que tout soit pour le mieux dans le meilleur des mondes, avec une petite tendance à prendre les pilotes pour des niais et soumis avec pour les Vieux Déb's, en leur ajoutant un béret, un verre de rouge à la main et un combi VW vintage devant le club house, l'ajout d'une confusion volontairement entretenue que nous serions exclusivement accrochés à la défense unique et évidente de nos vieilles trapanelles par pure nostalgie; mauvaise pioche et fin d'hypocrisie: cette réunion "contre la dérive de l'ulm" a été voulue par plusieurs personnes, dont une majorité essentiellement non membres de l'association et nous défendons tous les appareils actuellement dans le cadre des 450 kg , donc de type Guépard, X’Air, Rémos , CT, MCR UL , Nynja et autres appareils croisant à 100 kts ou plus, ou moins, et toujours produits, etc...dont acte !

 

Compte rendu d’une réunion volontaire de pilotes ULM FFPLUM défendant les fondamentaux ULM

De par leurs propres initiatives des personnes se sont déplacées de plusieurs horizons du territoire afin de coordonner leurs idées et débattre de la dérive actuelle du mouvement ULM
Ils considèrent celle-ci comme grave et qui fatalement portera atteinte à la pérennité de notre mouvement qui se veut libre et responsable


La dérive du mouvement ULM
 L’éloignement progressif de ses fondamentaux
 

 

Suite à l’invitation de M Guy Wardavoir, président de l’association « Les Vieux Déb’s » étaient présents à Champrond en Gâtine le dimanche 20 octobre 2019 :

2 représentants de la FFPLUM
Louis Collardeau 1 er vice- président
Mohamed Azzouni Chargé de mission DTN

18 personnes pilotes : instructeur, membre du comité directeur, président d’association ou comité régional  souhaitant débattre sur le sujet

 

Ouverture du débat

Ouverture de la séance :

Guy Wardavoir

Si, comme nous vous êtes là aujourd’hui, c’est que comme de nombreux pilotes rencontrés sur les terrains ou lors du salon de Blois et sur notre Fly’in, vous partagez  le sentiment que notre mouvement part de plus en plus vite à la dérive et qu’inexorablement en découleront encore plus de contraintes administratives et techniques bien loin de l’esprit à l’origine de la création de la ffplum et dont, pour la plus grande majorité (souvent silencieuse) d’entre nous, nous ne voulons pas.

 Pour rappel l’ulm d’origine se définissait par sa simplicité de vol, d’utilisation, d’entretien, faible poids, faible inertie, sa non sophistication, coût abordable… etc…

C’est ici l’unique objet de cette réunion, pour discuter avant tout sur la défense absolue des fondamentaux qui ont permis à l’ULM d’exister dans le déclaratif homme/machine dû à la simplicité de l’activité.
 Il n’est pas question d’attaquer ici untel ou untel mais juste d’envisager des orientations pour et avec notre fédé et voir si elle les prend sérieusement en compte et comment.

Si ce n’est pas le cas chacun prendra la décision qui lui convient pour apporter son énergie et ses finances à qui il le souhaite.

Nous parlions des contraintes : 

  • Quelques-unes sont déjà existantes :
  • Visite médicale, questionnaire de santé, nouvelle attestation de formation aux procédures radio,  nouveau dossier , totalement injustifié pour les instructeurs qui voudraient pouvoir apparaitre sur le site fédéral avec 3 lieux d’exercice possible ( ?)
  • D’autres sont dans les tuyaux :
  • Règles particulières pour les professionnels, limite d’âge envisagée,
  • D’autres en découleront bien évidemment :
  • Passage aux 600 kg pour répondre à nos professionnels qui seront désavantagés sur le marché européen, nécessité, évidente et logique, voire nécessaire de durcir le brevet ulm compte tenu de la haute technicité des nouveaux appareils,  nécessité d’un entretien « suivi » et prouvé pour les mêmes raisons…

 

Exposé de ce qui est à débattre par René Viguié

Puisqu’il y a présence de notre  premier vice-président, ce qui est une très bonne chose :

  • Il ne s’agit en aucun cas d’ébranler la FD, la mettre à bas et se diviser, mais de faire parvenir une parole.
    Nous avons conscience que de bonnes dispositions et avancées sont prises en compte et du travail accompli, mais que aussi  bien  des sujets importants sont ignorés, malgré les faits et signalements.

 

  • Pourquoi sommes-nous là ?
    Pour préciser les sujets que bon nombre d’entre nous se posent et  qui semble être ignorés  ou du moins mal perçus ou entendus par nos élus!
    Pour discuter avant tout sur la défense absolue des fondamentaux qui ont permis à l’ULM d’exister dans le déclaratif homme/machine dû à la simplicité de l’activité.
    Force est de constater que les faits réels signalés indiquent que  ces principes  ne sont  plus de mise.  
  • Quelle en est la cause ?
    Le non-respect de ces valeurs, induites par une course effrénée vers la performance (essentiellement dans la classe trois), afin d’attirer les tenants d’une autre aviation qui ont des d’intérêts étrangers et divergents à nos fondamentaux !
  • Comment ouvrir un débat constructif avec la base des nombreux pilotes ULM  qui veulent garder leurs  fondamentaux, avec nos responsables ?
    Comment peut-on devenir interlocuteur et force de proposition afin d’infléchir la politique actuelle, du moins telle qu’elle est perçue au vu des nombreuses récriminations.
    Comment obtenir un moyen de consultation des pilotes ULM, par questions, sondages etc… les moyens modernes le permettent.
    Dispositions par ailleurs, qui éviteraient les polémiques stériles dans certains réseaux !

Ces créneaux de communication sont à créer de toute urgence entre le bureau directeur, son comité directeur, ses comités régionaux, ses présidents d’association et ses pilotes car tout cela donne l’impression d’être le fait de quelques personnes et non d’une équipe soudée qui en réfère à ses bases.

 

Débat

 

  1. Sur la nouvelle réglementation et l'apparition des nouveaux appareils, plus rapides, plus lourds, très sophistiqués à piloter.

A noter que notre inquiétude concerne aussi  les hélicos ulm dont le pilotage et l’entretien sont très sophistiqués et dont le besoin de puissance ne peut être que croissant.

En résumé, cela a été  dit plusieurs fois par L. Collardeau : « nous sommes pour un ulm simple et accessible à tous » et contredit plusieurs fois par des membres du groupe « non, l’ulm d’aujourd’hui n’est pas simple et accessible à tous ! ». Pour la fédé tout va bien et rien ne devrait changer d’ici à quelques années, l’augmentation de la masse à vide de 50 kg va permettre à la majorité des ulm d’être dans les clous. Pas de notre point de vue, y compris pour les hélicos ulm dont le pilotage et l’entretien sont très sophistiqués, car certains constructeurs ou importateurs n’existent plus donc pas d’adaptation possible au nouveau cadre et pour les vieux modèles (évolution très rapide des gammes pour séduire les clients potentiels) faible probabilité que les constructeurs investissent argent et temps pour intégrer les anciens modèles dans la réglementation


R Viguié a par ailleurs indiqué dans son billet, la situation et les conséquences générées par  ces appareils de classe 3 ( pas de Pb avec les autres classes) qui profitent de notre réglementation mais qui font de l’avion
 Un exemple véridique pour illustrer : un pilote de ce type d’ULM a interdiction d’intervenir au moteur, c’est réservé au mécanicien certifié de l’aéroclub !
L Collardeau demande alors « on fait quoi ?» Il est répondu que nous avons des propositions à faire dont la principale est de dissocier les nouveaux appareils bénéficiant de la nouvelle réglementation et des contraintes qu’elle engendrera inévitablement de ceux souhaitant rester sous l’ancienne.

 

  1. Le questionnaire de santé

Question posée dès janvier de cette année mais sans retour jusqu’à ce jour
L.Collardeau indique que c’est une obligation du fait de notre affiliation au Ministère des sports
Il faut savoir que l’arrêté du 31 juillet 1981 du ministère des transports, stipule pourtant que nous ne sommes pas concernés par les dispositions médicales des autres aéronefs.

 

 

Nous proposons que celui-ci, comme cela se fait à la FFBB (exemple cité par Benjamin Wardavoir coach sportif FFBB, fédération d’environ 700 000 licenciés)  soit téléchargé du site fédéral et reste en possession du licencié, rempli ou non et assumant les problèmes s’ils surviennent mais en tous cas qu’aucun document aussi personnel ne « traine » sur un site fédéral.

 

Initiative intéressante à travailler pour L. Collardeau

 

Action psychologique.... mais qui ne règlera pas le problème et qui reporte toute la responsabilité sur le pilote.

 

Pour notre part, sur le fond, le problème reste d’importance pour ceux qui ne pourront remplir « non » à toutes les questions du questionnaire et qui devront dans la foulée s’acquitter d’une visite chez un spécialiste qui pourrait déconseiller la pratique de l’ulm d’où l’utilité, d’après nous, de faire un rappel sur ce point en particulier aux pilotes avions écartés de la pratique avion pour raison médicale et qui nous ont rejoints en pensant être exonérés de cette obligation. Leur signaler la possibilité d’adhérer en soutien à la fédération et s’assurer directement auprès d’un courtier qui ne demande pas de visite médicale.

 

Il y a là, aussi, une contradiction puisqu’un pilote avion refusé au pilotage d’aéronef peut piloter un ULM qui pourtant est bien un aéronef !
Quid de l’aspect juridique ?


D’autre part on a indiqué le côté limite du certificat de non contre-indication à signer par un médecin généraliste, sachant que nous faisons partie des sports à risque selon
l’arrêté du Ministère des sports publié au Journal officiel du 15 août 2017  qui précise que  les examens médicaux nécessaires pour établir le certificat de non contre-indication à la pratique de 8 disciplines sportives particulières, en compétition ou non :

Dont la discipline sportive comportant l'utilisation d'un aéronef (donc la nôtre..), une attention particulière doit être portée :

 

  • Sur l'examen neurologique et de la santé mentale ;
  • Sur l'examen ophtalmologique (acuité visuelle, vision des couleurs)
  • Sur l'examen ORL (tympans, équilibration/perméabilité tubaire, acuité auditive, évaluation vestibulaire) ;
  • Sur l'examen de l'épaule pour les pratiquants du vol libre et du parachutisme
  • Sur l'examen du rachis pour les pilotes de planeur ultra léger motorisé de classe 1

    L. Collardeau indique que c’est ainsi depuis longtemps
    Quid de l’application de ces directives ?  Qui probablement ne sont pas toujours observées. Danger assurance et juridique en cas de conflit si sinistre


     
  1. 3.     La communication
    G Wardavoir  a  évoqué le déficit complet de communication avec le staff fédéral, avec pour preuve que des pilotes sont réunis ce jour  à leur initiative  pour faire passer la parole.
    La communication avec les comités régionaux, qui on le sait sont au plus près des structures a été évoquée comme moyenne.
    Débat entre L Collardeau et R Viguié qui indique qu’une initiative récente de réunir les comités régionaux pour débattre entre eux des questions essentielles de la  base à transmettre au CD  a été mal venue, voir vilipendée par le BD
    M Azzouni indique alors qu’il est normal que des questions comme telles se posent, que nous sommes une fédération en voie de progrès, qui a aussi l’écoute des tutelles, sport aviation civile et autres
    Il est conclu, à nous d’inventer les nouveaux outils
    Nous prenons acte

     
  2. Salon de Blois
    L Collardeau a indiqué que celui-ci serait tenu à nouveau en 2020 par l’organisateur actuel Jean Marie Carré et qu’à partir de 2021 il est envisagé de créer un nouvel évènement en partenariat avec le département

 

  1. Dérèglementation type PART 3
    Réponse fédérale, une porte s’entrouvre sur le sujet et il est envisagé d’en parler dans les 2 années à venir sans brusquer les choses.

De notre point de vue il est plutôt temps d’accélérer les choses, ce sujet ayant été négligé depuis trop longtemps.

http://www.lesvieuxdebs.fr/fr/publication/27554/part-103

 

  1. Défense des bases ULM   
    Il a été évoqué un problème qui inquiète les nombreux privés qui s’investissent à créer une base, ou ceux  qui en exploitent actuellement, sur le fait que dans beaucoup de cas ces bases, leurs existences  légales, sont  rattachées à autorisation préfectorale , qui souvent sont à renouveler tous les 2 ans
    Ceci  provoque bien des incertitudes sur la pérennité de ces bases
    C’est un handicap et un grave facteur qui entrave leurs développement
    Les propriétaires ou club sont frileux à investir…

  2. Les futures dispositions pour la formation des instructeurs

D’après la fédé il semblerait qu’il  n’y  ait rien de spécial en cours. Nos informations ne sont pas tout à fait les mêmes. Voir le lien

 

http://www.lesvieuxdebs.fr/fr/publication/27555/les-10-exigences

 

  1. Un questionnaire à remplir est mis à disposition des instructeurs qui souhaitent pouvoir indiquer 3 lieux d’exercice possible

 

http://www.lesvieuxdebs.fr/fr/publication/27552/bulletin-special-instructeur

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ! Lorsqu'on renouvelle sa qualif d'instructeur le document à remplir pour une école habilitée fait une page et c'est tout bon, là dans ce dossier et juste pour pouvoir mentionner 3 lieux d'exercice il y en a 4 pages, pourquoi pas un test ADN ?

Réponse fédérale : on ne sait pas, on va voir ça.

 

  1. Attestation de formation spécifique radio

http://www.lesvieuxdebs.fr/fr/publication/27551/attestation-formation-specifique

Bon pas clair du tout le texte, en fait de libérer l'accès aux aérodromes qui nous refusaient leur terrain sous prétexte d'un possible entrainement d'un avion aux vols aux instruments, il nous faut maintenant une attestation de formation spécifique délivrée par un instructeur...petit bémol si justement c'est spécifique nous on ne sait pas faire et si on fait quand même et qu'il y a un problème ça se défend comment le truc ?  Qui va trinquer ?

Nous on vous conseille de ne rien faire et d'attendre que ce soit modifié, ça a demandé 10 ans pour sortir, un peu de patience. Tout ça aurait pu être modifié par un contrôle, avant publication, au sein du service technique DGAC concerné ou avec un minimum de concertation avec notre fédé...                                       

      Il y une info sur le sujet dans l’ulm info reçu pour nous le 22/10…suivez     notre conseil mentionné au-dessus !

 

  1. 10.                       Invité
    Régis COTTET, président de l’association APPULMA et de la fédération la FELA nous a fait le plaisir de répondre favorablement à notre invitation et de nous exposer les objectifs et fonctionnements des 2 structures qu’il dirige.

http://www.appulma.org/
https://www.fela-europe.org

Voir le lien suivant :
http://www.lesvieuxdebs.fr/fr/publication/27553/regis-cottyet-fela-appulma

CONCLUSION

Un débat cordial et digne entre les représentants de la FFPLUM et les pilotes présents qui ne sont pas des opposants mais qui désiraient témoigner de leurs vives inquiétudes sur la dérive de notre mouvement
Ces pilotes, suite à cette première réunion, décidée en peu de temps, n’étaient pas très nombreux pour des raisons évidentes de déplacement, mais il faut savoir qu’ils sont soutenus par beaucoup de ceux qui échangent sur les terrains.

Les parties en présence ont exposé leurs arguments, mais peu de convergences et ouvertures ont pu être constatées.
Puisse ce compte rendu de la situation à ce jour,  permettre peut être d’ouvrir  réflexions, réponses des élus qui nous représentent à Notre Fédération  

Fait à Champrond en Gâtine le 27 octobre 2019

 

 

TEMOIGNAGES

 

Suite à la diffusion à ses membres et amis pilotes, par l’association « les Vieux debs » proposant une réunion

http://www.lesvieuxdebs.fr/fr/actualite/33957/nouvelles-association

Certains, pour des raisons de distance ou autre n’ont pu se déplacer, mais ont ressenti le besoin d’envoyer leurs sentiments sur les sujets exposés. On ne pouvait pas les mettre tous, mais quelques pilotes, dont des précurseurs de l’ulm, René Coulon, Hubert Aupetit, Hubert De Chevigny, Alain Bliez, Philippe Ganaye, ainsi que Fred Juglet et Philippe Dessaigne ont témoigné leur attachement aux fondamentaux de l’ulm.

A remarquer des éditos regroupés de Miguel HORVILLE du site ULMAG (www.ulmag.fr ), dont l’un datant de 2010  où l’on voit très bien la dérive, insidieuse, qui s’annonce… Etonnant !

VOICI LE LIEN 

http://www.lesvieuxdebs.fr/fr/publication/27556/temoignages-sauvegarde-nos-fondamentaux